Le Monde :
Un "Zarathoustra" sans complexe
Les débardeurs, des décolletés, des éventails. Des jeunes, des moins jeunes. Toutes les tendances, tous les âges se télescopent au Palais des sports mercredi 3 mai. Ambiance de fête portée par la chaleur de la journée. Qui donc suscite une si douce euphorie ? Une fois encore, le chorégraphe Maurice Béjart, fidèle de la porte de Versailles depuis les années 1960. Il y présente sa nouvelle pièce, Zarathoustra, le chant de la danse. Par choix, comme chacun sait, d'une danse généreuse, ouverte au plus large public possible.
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Le Figaro :
Maurice Béjart, la geste de l'esprit
MONDIALEMENT connu et star de la danse, Maurice Béjart crée toujours l'événement. Pour preuve : un nouveau spectacle, Zarathoustra, au Palais des sports, après la reprise triomphale du Best of qui vient d'être édité en DVD ; une rétrospective de films que lui consacre la Cinémathèque de la danse ; la parution d'un livre et un programme de ballets qui clôturera la saison de l'Opéra de Paris.
Le chorégraphe français, sans qui la danse d'aujourd'hui ne serait pas la même, investit avec le Béjart Ballet Lausanne l'immense salle parisienne de 3 500 places, où il a prouvé, dès les années 60, que la danse peut toucher le grand public et faire salle comble. Que les salles parisiennes et institutionnelles dédiées à la création chorégraphique se concentrent sur les nouveaux talents et boudent les grands shows n'y change rien. Béjart reste un monstre sacré et un des chorégraphes les plus appréciés du public français.
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DH Net :
Béjart enchante toujours
Son spectacle L'Amour- La Danse reprend des morceaux de plusieurs anciennes créations
PARIS Les spectacles de Maurice Béjart sont toujours des petits moments de bonheur où la danse prend le pas sur la vie durant quelques heures. Dans L'Amour - La Danse, le public peut revivre des parties des plus jolies créations de ce chorégraphe de génie. Du Sacre du Printemps à Roméo et Juliette en passant par Héliogabale, Le Presbytère ou encore 7 danses grecques, la troupe de danseurs évoluent sur scène avec grâce et souplesse.
"Les séquences ont été choisies en fonction de la dramaturgie, qui elle-même se fabrique en fonction du rythme. Nous choisissons alors les séquences selon le rythme et le nombre de danseurs qu'il faut par morceaux afin de varier les plaisirs. Il faut un solo, puis un ensemble afin de ne pas lasser" nous explique Gil Roman, le directeur adjoint du Béjart Ballet de Lausanne.
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