Le pape et les jeunes à la rencontre des rois mages

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Le pape et les jeunes à la rencontre des rois mages

Postby APIC » Tue Aug 23, 2005 8:25 pm

Source: APIC
Le pape et les jeunes à la rencontre des rois mages

Rome, 11 août 2005 (Apic) Les 20e JMJ du 16 au 21 août 2005 s’articulent autour d‘une phrase tirée de l’évangile de saint Matthieu: "Nous sommes venus l’adorer". Ce thème voulu par Jean Paul II fait référence à la visite des "rois mages" à l’enfant Jésus nouveau-né. Or les reliques présumées de ces trois sages sont conservées dans la cathédrale de Cologne.

Le 18 août 2005 en fin d’après-midi, peu après son arrivée à Cologne, Benoît XVI se rendra dans la cathédrale de la ville pour se recueillir devant le reliquaire des mages. Ainsi, selon la tradition, les ossements des mages guidés par une étoile et la voix d’un ange pour retrouver l’enfant Jésus à Bethléem, sont à Cologne depuis 1164. Les mages sont probablement morts en Perse et leurs ossements ont d’abord été portés à Constantinople par sainte Hélène - la mère de l'empereur Constantin - après son pèlerinage en Terre Sainte au début du IVe siècle. Puis, ils ont rapidement été transférés à Milan par l'évêque Eustorge.

La victoire de l'empereur germanique Frédéric 1er Barberousse et la destruction de Milan (1162) ont permis à son chancelier, Rainald von Dassel, qui était aussi archevêque de Cologne, de prendre possession de ces reliques. Après avoir traversé les Alpes, les ossements sont parvenus à Cologne le 23 juillet 1164, accueillis par la foule. Ils ont alors été installés dans un prestigieux reliquaire et une cathédrale a été érigée sur son emplacement. Depuis le Moyen-âge, les pèlerins affluent pour prier devant le reliquaire des rois mages.

Les mages, venus vénérer l’enfant Jésus, sont uniquement évoqués dans l'évangile selon saint Matthieu, au chapitre deux. L'évangéliste n'en fait pas des rois, ne leur donne pas de noms et ne précise pas non plus leur nombre. Matthieu signale, en revanche, que ces mages sont venus d'Orient. Il peut aussi s'agir de membres d'une classe sacerdotale importante, comme il en existait alors chez les Perses, avec un rôle politique, mais aussi religieux et scientifique. Quoiqu'il en soit, les mages sont souvent présentés comme des sages ou comme des astrologues.

La tradition

C'est la tradition qui rapporte qu’ils étaient trois. Ceci s’explique essentiellement du fait que saint Matthieu évoque trois présents offerts à l’enfant (or, myrrhe et encens), mais aussi parce que les reliques des mages, conservées d’abord à Saint-Eustorge de Milan puis aujourd’hui à Cologne, sont celles de trois corps. Au VIIe siècle, on appelait les mages Bithisarea, Melchior et Gathaspa. Les noms de Gaspar, Melchior et Balthazar leur ont été donnés par saint Bède le Vénérable (mort en 735).

Les tableaux, mosaïques ou dessins les plus anciens représentent les mages en costume persan, avec des pantalons serrés à la cheville et des bonnets phrygiens. Ils offrent leurs présents selon le rite persan, en tenant les offrandes dans des mains recouvertes par leurs manteaux. Dès le IIe siècle, on prend l’habitude de les désigner comme des rois, et on les représente aussi avec des couronnes sur la tête.

Le "Livre de la caverne des trésors", au VIe siècle, raconte l’histoire traditionnelle de mages orientaux qui seraient venus adorer le Christ peu de jours après sa naissance. Cet ouvrage rappelle qu’une prophétie voulait que de l’or, de l’encens et de la myrrhe aient été déposés par Adam en Perse, sur le mont Nud (un mot qui signifie 'paradis'), pour être apportés au Messie dont la venue devait être annoncée par un astre extraordinaire. De génération en génération, douze mages étaient chargés de guetter ce signe du ciel en montant tous les ans sur la montagne et en y priant pendant trois jours tout en observant le firmament. Deux ans avant la naissance du Christ, ils auraient aperçu une étoile ressemblant à une jeune fille portant sur son sein un enfant couronné. Ils auraient pris aussitôt les présents et suivi l’étoile qui allait les mener jusqu’à Bethléem.

Sens symbolique

A la fin du XIIIe siècle, Jacques de Voragine, futur évêque de Gênes, rassemble toutes les traditions éparses concernant les rois mages dans un livre qu’il intitule "La légende dorée". Il y aborde longuement les trois présents offerts: l’or, symbole royal, l’encens qui servait depuis les temps les plus anciens dans les temples et les églises, et la myrrhe, une gomme aromatique utilisée entre autres pour embaumer les morts. Il donne à chacun un sens symbolique.

D’autres traditions ont évoqué à travers les rois mages les trois âges de la vie: Gaspard aurait été un adolescent jeune et imberbe, Balthazar un homme mûr portant la barbe et Melchior un vieillard chauve à barbe blanche. Enfin, à partir du XVe siècle, les rois mages - un asiatique, un blanc, un noir -représentent l'humanité dans son ensemble.

Chaque 6 janvier, ou le premier dimanche de janvier, l’Eglise fête l’Epiphanie (du grec 'apparition' ou 'manifestation'), qui rappelle la visite des mages.
APIC
 

THIS IRAN IS NO PERSIA

Postby canadian » Tue Aug 23, 2005 9:50 pm

Read this from : http://micahhalpern.com/archives/2005/08/index.html

THIS IRAN IS NO PERSIA
By Micah Halpern
Tuesday August 2, 2005

Column:

Once upon a time, many centuries ago, Persian culture was the most advanced in the world. Once upon a time, Persia was decidedly more tolerant of the minorities than Christian countries. Once upon a time, Persia was a beacon of culture and light. Once upon a time, Persians were more educated and more artistic than their Christian contemporaries.

That was once upon a time.

Times have changed. Today's Iran is neither enlightened nor tolerant. Today's Iran sees as its mission to eliminate, annihilate, decimate, anything that is other, different, non-Muslim, Western.
Today, Mahmoud Ahmadinejad is Iran's new president. The president had a message to deliver to the West. The perfect opportunity presented itself in the form of the terror in London. This is what Iranian President Ahmadinejad said in an interview on Iran's official Channel 1 TV: "Is there art that is more beautiful, more divine, and more eternal than the art of martyrdom?"

"A nation with martyrdom knows no captivity. Those who wish to undermine this principle undermine the foundations of our independence and national security. They undermine the foundation of our eternity."

Yes, the official response of the Iranian government to the terror that rocked London was to glorify suicide bombing. It was no accident that Ahmadinejad equated suicide bombing with art. The Iranian president is a student of his country’s history. He has learned of the glorious days of Persia. Ahmadinejad wants to return that glory, in modern form, to the Islamic world.

And Ahmadinejad wants to spread Islam to the world.
"The message of the (Islamic) Revolution is global" he said "and is not restricted to specific place or time. It is a human message, and it will move forward. Have no doubt ... Allah willing, what will Islam conquer? It will conquer all the mountain tops of the world."

In a certain, bizarre, way Ahmadinejad is correct. Once you have committed to your own death, and through that act the killing of as many innocent people as possible, then there is "no captivity." No prison and no laws can constrain a person with those values. There are no limits, no boundaries.

If we understand what the president is saying, the message he is relaying, we can begin to understand his ideals and vision for his country and for Islamic society. We will never quite grasp the mindset that formulates these ideas, but we will know the path, the short and long term goals, that Ahmadinejad has set out for his followers.

He wants them to become martyrs. He wants Islam to conquer and control the world. He wants all societies to submit to Islamic principles. He knows that anyone who disagrees with these principles endangers the security of the entire society and therefore must be punished.

Mahmoud Ahmadinejad is a powerful man. So is George Bush. When you listen to the President of the United States speak you hear about freedom and democracy. When the most powerful man in the Western world outlines his vision for the future you hear a dream to help liberate and empower people who are enslaved, his hopes of raising people out of squalor.

These two men, each a pillar of his own society, are at diametrically opposed ends of the spectrum. There is no middle ground and no possibility of reaching a compromise between them. The Iranian president leaves no room for negotiations. He is interested in total victory.

Ahmadinejad calls it "the art of martyrdom". What a fascinating choice of terms, what a mixed metaphor. How sad that today's Persia dreams of bygone days of martyrdom.

It was in the days of art and culture that Persia truly flourished.
Once upon a time.
canadian
 
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Joined: Tue Aug 23, 2005 9:45 pm
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Postby babak » Wed Aug 24, 2005 2:55 pm

canadian,

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